5 mars 2009
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15:48

Les femmes sexy c'est bien. Mais les réalisatrices sexy de film d'action... c'est mieux.
Déjà une réalisatrice c'est une race peu courante, mais alors une réalisatrice de films à jus de couille... ce sont des pépites rarissimes.Et ce mois-ci sortent les derniers bébés de deux réalisatrices de mon coeur, Kathryn Bigelow et Lexi Alexander.
Quand je prononce leur nom, j'en ai presque la chair de poule. Je les place sur une sorte de pied d'estale du cinéma. Des petites meuf qui pondent des films aussi bourrins, je ne peux que les considérer comme des déesses.

Encore une fois une vision pas du tout politisée de la chose, une histoire qui se centre sur les humains, et plus particulièrement sur une tête brulée, toujours à la recherche d'adrénaline. Parce qu'au final c'est ça le truc qui fait tripper Kathryn Bigelow : des personnages qui tentent de fuir le quotidien moche de la vie en se provoquant de l'adrénaline. Ils sont généralement jugés comme 'méchant' ou pas raisonnable dans ses films. Mais au final ce sont clairement les personnages préférés de Kathryn Bigelow, entre le serial killer ex-trader de Blue Steel, le 'philosophe' Patrick Swayze dans Point Break, et le héros de Hurt Locker, il y a clairement une évolution de ce personnage shooté à l'adrénaline.

Au tour de la 'petite nouvelle' dans le cercle fermé des réalisatrices à couilles : Lexi Alexander qui fit très TRES fort avec son film Hooligans. Hooligans qui, au lieu de se centrer sur le côté politique du phénomène, ignorait justement tout les clichés d'extremismes et de fachismes et se concentrait sur un angle inédit : les bastons inter-clubs anglais.
Ici pas d'histoires de racisme entre les nationalités des clubs de foot, juste des anglais de telle ou telle ville se foutant sur la gueule à coup de poing au détour des ruelles british. Un film ultra viril. Et c'est justement pour ça qu'elle fut contactée pour réaliser la suite de The Punisher. Le premier opus ayant été jugé trop fleur bleue, il fallait quelqu'un qui a des couilles pour réaliser une suite, c'est pourquoi les studios demandèrent Lexi Alexander qui mesure 1m60 (bon ok, ex-championne de tae kwondo).
Et là c'est le pétage de plomb. Lexi Alexander prend Ray Stevenson, comédien connoté 'bourrin' grace à la série Rome, pour jouer le punisher, et décide de faire une vraie adaptation du comic book. Le punisher c'est quoi après tout ? un super héros qui n'a pas de pouvoir si ce n'est d'être une brute épaisse qui décide d'appliquer la justice par les armes. Bref un psychopathe. Lexi Alexander part de se principe, et on se retrouve avec un film gore d'1H40 où le punisher explose des têtes avec ses poings, et où les innocents sont comptés comme dommages collatéraux. Une fusillade gore en guise de film Marvel, The Punisher : War zone fait clairement passer The Punisher 1 pour un épisode de Dora l'Exploratrice.
Ici pas d'histoires de racisme entre les nationalités des clubs de foot, juste des anglais de telle ou telle ville se foutant sur la gueule à coup de poing au détour des ruelles british. Un film ultra viril. Et c'est justement pour ça qu'elle fut contactée pour réaliser la suite de The Punisher. Le premier opus ayant été jugé trop fleur bleue, il fallait quelqu'un qui a des couilles pour réaliser une suite, c'est pourquoi les studios demandèrent Lexi Alexander qui mesure 1m60 (bon ok, ex-championne de tae kwondo).
Et là c'est le pétage de plomb. Lexi Alexander prend Ray Stevenson, comédien connoté 'bourrin' grace à la série Rome, pour jouer le punisher, et décide de faire une vraie adaptation du comic book. Le punisher c'est quoi après tout ? un super héros qui n'a pas de pouvoir si ce n'est d'être une brute épaisse qui décide d'appliquer la justice par les armes. Bref un psychopathe. Lexi Alexander part de se principe, et on se retrouve avec un film gore d'1H40 où le punisher explose des têtes avec ses poings, et où les innocents sont comptés comme dommages collatéraux. Une fusillade gore en guise de film Marvel, The Punisher : War zone fait clairement passer The Punisher 1 pour un épisode de Dora l'Exploratrice.
Alors, outre le fait que leurs films respectifs sont géniaux. Comment et pourquoi des gonzesses balancent autant de violence bien filmée sur la pellicule ? Je me souviens d'une interview de Tsui Hark qui disait que faire des films était quasi médical pour lui. Toute la violence qu'il avait en lui, il la foutait dans ses films, et appréhendait le jour où il ne pourrait plus faire de réalisation. Comparativement, Tsui Hark, pourtant l'un des meilleurs réalisateurs de film d'action asiat', fait figure de jeune fille à côté des films cités plus haut. Alors la vraie question que je me pose, au final, et le lecteur va se dire "ah ouais..c'est vrai je suis sur le blog de poulpe" quand il va lire ma conclusion, mais réellement, je me demande de quelle façon Lexi Alexander et Kathryn Bigelow font l'amour ?
Dessus ou dessous ?
Concernant la réalisatrice de Twilight, vraiment, je me pose pas la question, elle doit encore faire des bulles de savon et jouer à se faire des tresses avec ses amies.